dimanche 22 mai 2016

Sortie fauvettes paludicoles et gorge-bleue du 1er mai

Dimanche 1er mai 2016, nous étions 19 à la sortie "fauvettes paludicoles et gorge-bleue à miroir". Le temps était de la partie pour le plus grand bonheur des gens présents, car quoi de plus joli qu'un bel oiseau éclairé par un magnifique soleil.
Le matin à Lavau-sur-Loire, nous avons eu la désagréable surprise de trouver la passerelle Tadashi Kawamata fermée : l'info étant restée très confidentielle, il en sera donc de même concernant le cheminement que nous avons emprunté.
La gorge-bleue (il y en a 11 sous-espèces dont celle de Nantes), s'est montrée plutôt discrète, mais chacune de ses apparitions a été un émerveillement pour les ornithologues néophytes, qui ont aussi eu le plaisir de pouvoir admirer et entendre les Phragmites et Cisticoles des joncs, Bruants des roseaux, Locustelles luscinioïdes, Rousserolles effarvattes, Bergeronnettes printanières, Tadornes de Belon...

Le midi, nous avons pique-niqué près de la crêperie ayant servie de modèle à la Maison dans la Loire, avant de nous diriger vers les prairies de Saint Etienne-de-Montluc, dans le secteur de la balise Pineau. 
Autre biotope, autres oiseaux : Bruants proyers, Tariers des prés, Courlis corlieux, Cigognes blanches, Traquets motteux, mais nous avons aussi retrouvé les bergeronnettes printanières, un peu moins spécifiques sans doute.
Nous espérons que les personnes que nous avons guidées ont bien eu conscience de la rareté des oiseaux qu'elles ont découverts, et de l'importance à préserver leurs milieux qui, malgré les bonnes intentions, disparaissent toujours un peu plus.
André

vendredi 13 mai 2016

Conférence orthoptères le 19 mai à 19h00, à NANTES

Les orthoptères ou Orthoptera (du grec orthos, droit, et ptéron, aile) sont un ordre de la classe des insectes. Ces animaux se caractérisent par des ailes droites. On estime à 22 000 le nombre d'espèces présentes sur la planète. Cet ordre est scindé en deux sous-ordres : les ensifères (grillons et sauterelles) et les caelifères (criquets). Source : Wikipedia










Si vous voulez en savoir plus sur ceux qui peuplent notre région, venez assister à la conférence sur les orthoptères présentée par Jean-Luc Naudin, salle de la Mano à NANTESle jeudi 19 mai 2016 de 19h00 à 21h30. Entrée gratuite et sans réservation.
La Mano, 3 rue Eugène Thomas à 44300 NANTES (cliquez sur le plan)

mercredi 11 mai 2016

Atlas des mammifères de Maine-et-Loire 2018

Comme déjà évoqué dans certains articles de ce blog, le Ceps-Loire-Divatte participe aux prospections dans le cadre du futur Atlas des mammifères de Maine-et-Loire 2018,
Jacques et moi-même en sommes les référents « genettes » et, à ce titre, définissons et prospectons (surtout Jacques) les endroits où ce vivéridé n'est pas connu, où dont la présence n'a pas été confirmée depuis 2008.
Toutes les données que nous récoltons (et pas seulement pour ce mammifère), sont transmises à la base de données Faune-Anjou, d'où elles sont extraites pour être exploitées par les coordinateurs du projet.
Nous n'allons pas faire un article sur chacune de nos sorties, mais elles ont permis de combler un certain nombre de carrés aux données anciennes ou inexistantes, concernant cette espèce.
Ainsi, le 25 avril dernier, nous avons décidé d'arpenter un coteau surplombant un petit cours d'eau, biotope particulièrement favorable à la genette, dans le secteur d'activités du Ceps-Loire-Divatte.
Ce sont souvent des terrains à forte déclivité et à la végétation difficilement pénétrable, avec des résultats qui peuvent être décourageants au regard de l'investissement physique. Mais heureusement, il nous arrive d'être récompensés, comme ce jour-là où nous avons, en fin de prospection, découvert un superbe crottier sur un tas de piquets.
Et c'est très motivant de savoir que ce magnifique animal qui, pour mémoire est intégralement protégé par la loi et s'attaque très rarement au gibier, vit toujours dans le coin, car il n'y avait pas été observé depuis 2007 : les deux derniers vus ont été pour l'un trouvé volontairement noyé dans une cage piège immergée dans un étang, et pour l'autre écrasé sur la route.
André

mercredi 4 mai 2016

Sortie Faucon hobereau du 30 avril au marais de Goulaine

Nous étions 19 à nous retrouver ce samedi après-midi pour une découverte du Faucon hobereau au port de Millau, aux limites des communes du Landreau et du Loroux-Bottereau.
Le marais étant déjà exondé, nous nous sommes avancés d’une centaine de mètres le long de la douve, avec une vue dégagée. Nous n’avons pas eu longtemps à attendre, pour voir plus d’une vingtaine d’individus chassant au dessus des prairies.
Ce petit rapace nous revient de migration en avril. C’est dans la moitié sud du continent africain que s’étendent ses quartiers d’hiver : Kenya, Tanzanie, bassin du Zambèze…
Cette année, le premier migrateur a été noté dans la base de données faune-loire-atlantique le 29 mars à St Etienne-de-Montluc. Le 13 avril, douze faucons au minimum ont été observés à St Mars-du-Désert et le 16 avril, cinq autres chassaient vers le port de Millau.
Cet oiseau de proie est insectivore et ornithophage. Extrêmement rapide et agile, il est capable de capturer des martinets noirs en vol.
Cet après-midi, les hobereaux se nourrissent d’insectes. Il fait froid, nous ne voyons aucune libellule et les bestioles qu’ils capturent sont si petites que nous ne les distinguons pas aux jumelles.
C’est un véritable ballet aérien, les faucons plongent, rasent la végétation et parfois passent très près de nous, ce qui permet aux observateurs les plus expérimentés de distinguer au passage le casque foncé, les moustaches et la couleur rousse de leur culotte.
D’autres rapaces évoluent au loin, Milan noir, Buse variable, Busard des roseaux. Les débutants font leurs premières armes dans la reconnaissance des silhouettes et doivent avaler de nombreux termes : rémiges primaires et secondaires, rectrices, pattern, aile cassée, glissade en V…
Nous ne pouvons passer un après-midi à Goulaine sans parler des hérons. Ceux-ci sont présents mais un peu loin, il est vrai que notre groupe est bien visible. Nous avons la chance de voir quelques instants deux Spatules blanches. Et que serait Goulaine sans son espèce invasive l’Ecrevisse américaine, prédatrice des larves de libellules mais proies préférées de tous les hardéidés.
Nous finissons la sortie par une petite leçon de chants de passereaux dans le bocage environnant, avec une préférence pour le Rossignol philomèle.
Bilbo le Hobby