mercredi 6 décembre 2017

chronique du marais de Goulaine

    Ce samedi 25 novembre, nous revenons d'une séance de réparation d'un de nos affûts. Sur le chemin du retour des écoliers sur le grand canal, nous avons vu un martin-pêcheur, un chevalier cul-blanc, trois bécassines des marais. Le niveau commence à remonter avec peine, les précipitations étant plutôt faibles et rares. Les foulques sont absentes et le marais est assez triste, vide et silencieux. 
    Revenus au port après le chargement du matériel, nous restons à discuter alors que le crépuscule gagne. Une douzaine de Grives litornes se branchent dans un frêne, nous nous approchons pour les observer de plus près quand un hibou apparaît en vol. Extrémités des rémiges primaires sombres, rayures concentrées sur la poitrine, c'est un Hibou des marais. Il passe derrière une haie et disparaît. L'observation n'a duré que quelques secondes mais nous a réjoui. Le lendemain, ce hibou sera revu pratiquement au même endroit.
Photos prises dans le marais Breton
Jean-Luc la Flamme

jeudi 30 novembre 2017

Conférence Bruants le 14 décembre 2017 à 19h00

     Le 14 décembre 2017 à 19h00, salle de la Mano à Nantes , Jean-Luc Naudin vous présentera une conférence sur les Bruants. Bruants nicheurs de Loire-Atlantique, de France et visiteurs occasionnels.
Identification, répartition, tendance des populations, les menaces qui pèsent sur eux.

    Jean-Luc vous exposera également son intention de lancer une prospection sur le département, afin de mieux connaître leur répartition et la tendance des effectifs. Comme la plupart des oiseaux de plaine, les populations des bruants ont chuté au cours des dernières décennies. Les chants de ces oiseaux sont simples à mémoriser et à reconnaître, ce qui permettrait aux ornithologues même débutant de participer à cette enquête. Rendez-vous ce jeudi pour discuter de ce projet à la fin de la conférence.


lundi 6 novembre 2017

Chronique de la Bréhardière: Le magot des Freux

    Cette année 2018 est une année à glands. En effet, tous les chênes de mon secteur et du jardin ont abondamment produit leurs fruits, les geais seront contents cet hiver.
    Ce 6 novembre, alors que nous prenons notre repas du midi, je remarque que des Corbeaux freux font des allers-retours entre un chêne et les vignes. Je saisis mes jumelles et observe les freux et leur manège. Je les vois cueillir des glands et s'envoler pour certains avec un gland dans le bec. J'en suis un qui part se percher dans au bord des vignes. Il tourne la tête plusieurs fois et se dirige vers un cep de vigne et creuse un trou à son pied avec son bec, mais je suis trop loin pour saisir toutes les subtilités de la scène. Après quelques secondes, le freux repart vers le chêne. Un autre va dissimiler son butin dans une touffe d'herbe. C'est la première fois que j'observe des freux faire des provisions. J'ai déjà vu des pies cacher des aliments ou du blé dans le sol ou la neige et les geais sont connus pour enterrer des glands en prévision des jours sans. Les allers-retours durent un bon quart d'heure puis les oiseaux disparaissent.
   En regardant les photos que j'ai faites, on aperçoit le gland dans le bec et un autre en arrière et leur poche gulaire, bien rebondie, dissimule sans doute d'autres fruits.

Jean-Luc La Grolle


samedi 4 novembre 2017

1er cas avéré de nidification de la spatule en Vendée

Le 25 mai 2017 de bon matin, je suis à la recherche d'un point de vue favorable à l'observation de hiboux des marais, sur le secteur de l'île Chauvet, commune de Bois-de-Céné (85). L'environnement est composé d'un marais doux entourant ce lieu-dit, autrefois une petite île dominée d'une abbaye maintenant en ruine, d'un château et quelques bâtiments. La partie Sud-Ouest de l'île est couverte d'une futaie d’environ 9ha, composée d'érables et marronniers de 15 à 20m de hauteur pour l'essentiel.
Alors que je regarde aux jumelles le balai incessant des hérons cendrés, garde-boeufs et aigrettes garzettes : Le site est connu pour accueillir une belle colonie d'ardéïdés nicheurs, je remarque 2 spatules blanches adultes côte à côte, sur la cime d'un arbre en bordure du bois, à quelques 300m de moi. Leur présence en cet endroit et à cette époque me laisse penser qu'elles pourraient avoir l'intention de s'y reproduire, ce qui serait une première pour la Vendée.
Je reviens à plusieurs reprises sans les revoir et il m'est impossible de pénétrer dans la propriété, qui est privée.
Le 04 juillet 2017, recevant deux autres membres du groupe : Jean-Luc et Françoise, je décide de leur faire visiter le secteur de l'île Chauvet et son sentier des cigognes. Entendant le vacarme des hérons depuis la route longeant le bois, nous décidons de nous avancer sur un sentier balisé qui en traverse la partie Nord-Ouest et qui mène aux vestiges du monument, ouvert aux public durant l'été.
Il est 17h30 lorsque nous découvrons, au bénéfice d'une trouée à travers les frondaisons, une spatule blanche au nid. L'observation à l'aide de nos longue-vues, à moins de 100m de distance, nous permet de la voir donner la becquée à 2 poussins. Un autre adulte la rejoint quelques instants plus tard. Le nid se trouve à la cime d'un marronnier, presque au milieu du massif, ce qui explique qu'il soit passé inaperçu jusqu'à présent.
Pas facile de prendre des photos, à cause du mouvement des feuilles. On en tirera malgré tout une image qui, après exploitation, nous permettra de dénombrer non pas 2, mais 3 poussins, dont les plumes sortent à peine des fourreaux.
Photo de Jean-Luc
André

(article repris dans la revue de la LPO Vendée "La Gorge bleue 2.0" : Première nidification de la Spatule blanche Platalea leucorodia en Vendée : Télécharger)

vendredi 20 octobre 2017

NON au Sulfoxaflor, nouvel insecticide tueur d'abeilles

Quand on les chasse par la porte, ils rentrent par la fenêtre. Je parle de ces firmes agro-chimiques sans scrupules, qui empoisonnent nos vies et notre environnement.
Alors que l'interdiction des néonicotinoïdes semblait actée, voici que l’Agence nationale de sécurité sanitaire autorise en toute discrétion la mise sur le marché de deux nouveaux insecticides fonctionnant sur le même principe : le Closer et le Transform, dont la molécule active se nomme le sulfoxaflor. L'entreprise les qui commerciale prétexte qu'il ne s'agit pas de néonicotinoïdes, mais cet argument est contesté par la communauté scientifique, certains industriel et instances de Justice, et même la très controversée Agence européenne de sécurité sanitaire.
André

vendredi 1 septembre 2017

Sortie Orthoptères le 16 septembre à la Varenne 49

Les vacances sont passées pour la plupart d'entre nous, il est est temps de nous replonger dans la faune de notre secteur. Nous vous proposons une sortie grand public sur l'identification des Orthoptères (sauterelles, criquets) sur la commune de la Varenne. Cette initiation se déroulera en après-midi à 14h00, l'inscription est obligatoire auprès de Jean-Luc Naudin au 02 40 06 37 76 ou au 06 51 24 77 46. La sortie durera 2h30 à 3h suivant la météo. Le lieu de RDV vous sera communiqué à l'inscription. Les personnes ayant déjà participé à une précédente sortie de ce type, pourront parfaire leurs connaissances.


lundi 26 juin 2017

Chroniques de la Bréhardière

    Je viens de capturer un joli coléoptère devant mon garage. Je ne connais pas son nom mais il me semble l'avoir déjà vu dans un de mes guides d'insectes. Je le mets dans dans ma boîte loupe le temps de l'identification et de quelques photos. J'utilise le plus souvent le guide "Insectes de France et d'Europe occidentale" de Michael Chinery aux éditions Arthaud. Je le retrouve rapidement, c'est un Plagionotus arcuatus, un Clyte arqué. Ce coléoptère se reproduit en pondant dans le bois des chênes ou des hêtres. On peut aussi trouver l'adulte dans les tas de bûches. Ce n'est pas un insecte rare mais c'est seulement la deuxième fois que je le trouve dans le jardin.







Jean-Luc Dalton

jeudi 22 juin 2017

Chroniques du marais de Goulaine, en retard !

   

    Fin avril, je décide de faire un tour sur le marais pour y faire quelques photos de hérons en vol. Malheureusement la lumière est plutôt blafarde et grise car un voile nuageux tamise le soleil.
    J'en profite alors pour regarder en détails les nicheurs. Des Spatules blanches sont présentes mais elles descendent comme l'année dernière sur un massif de saules invisible depuis notre affût, de plus le seul nid qui était visible n'est pas réoccupé.

    Des Grandes Aigrettes un peu lointaines vont et viennent sur ma gauche, je vais m'entraîner à les photographier en vol en utilisant différents réglages sur mon boîtier.
    Surprise, l'une d'elles est baguée. La lecture des couleurs s'avèrent facile et sans équivoque.

cliquez sur les photos pour les agrandir

    Un peu plus tard, un autre individu sort des saules, mais il s'envole avant que j'ai pu le cadrer correctement. En agrandissant la photo sur l'écran arrière de mon reflex, je peux voir que cette Grande Aigrette est également baguée mais une couleur me laisse perplexe, est-elle orange ou jaune très sale ?




    J'enverrai les photos à Loïc Marion qui bague ces aigrettes au lac de Grand-Lieu, je connaîtrai rapidement leur carte d'identité si c'est lui qui les a équipées.


Réponse de Loïc Marion :

patte gauche: rouge, blanc patte droite: verte, orange, métal

baguée jeune au nid le 13/5/2014 à Besné (44), 2ème contrôle le 10/04/2017
vue le 28/11/2016 à l'Espace Naturel Sensible « la Tourbière d’Heurteauville » (76).


patte gauche : indéterminée, vert patte droite: vert, rouge, métal

baguée jeune au nid le 25/5/2014 à Grand-Lieu (44), 1er contrôle 10/04/2017
(car celle avec une bague orange est née en 2016,
c'est un peu juste pour se reproduire l'année suivante!).
La couleur indéterminée est donc jaune


  Il faut vraiment se méfier des couleurs, l'eau des marais encrasse profondément le plastique des bagues et provoquent des erreurs de lecture. On s'aperçoit que sur des grands oiseaux comme ces aigrettes, plusieurs années peuvent passer avant que le code couleur de leurs bagues soit lu et transmis aux personnes compétentes.
    Peut-être qu'un jour Loïc Marion viendra baguer à Goulaine et l'on connaîtra la dispersion de nos nicheurs.


   Des busards des roseaux survolent le marais. Un couple est installé depuis début avril. Le mâle n'a rien des représentations que l'on trouve dans les guides. Les mâles tricolores sont rares. Des mâles avec des plumages "type femelle" sont tout à fait capables de se reproduire. Je sais que c'est le mâle car le l'ai vu rapporter une proie à la femelle lors d'une précédente sortie.


    Le mâle transporte des matériaux mais le nid doit être à 100m de notre mirador. Les busards nichent au sol, le nid se trouve dans les roseaux. Dommage qu'ils n'aient pas choisi un emplacement plus proche de nous car il est bien petit dans mon viseur.



    Plusieurs Busards des roseaux type femelle survolent le marais, je vais tenter de les photographier pour les identifier individuellement.



    Une femelle, sans doute celle du couple, raccompagne hors de leur territoire une autre femelle après une poursuite. Apparemment, c'est un oiseau que j'ai déjà photographié le 10 avril. La petite tache claire au dessus des parotiques permet de reconnaître l'individu.




    La femelle du couple se pose dans une roselière, patiemment j'attends son envol pour réaliser une série de photos. Malheureusement c'est trop lointain pour que mon sujet soit assez grand dans le cadre, dommage j'avais un bon séquençage de son vol.


    Des bihoreaux nichent sur la droite de l'affût mais trop loin pour de bonnes photos. Je rappelle que nos deux affûts ont été construits pour observer la héronnière à une distance qui ne gênait pas les nicheurs. Des adultes tentent de casser des branches pour la construction de leurs nids.




    Un Bihoreau gris subadulte de deuxième année civile se tient dans la colonie. Des contacts pour un futur couple s'établissent peut-être ainsi ?


    Vers 13 heures, je remballe mes affaires et me dirige vers le deuxième affût, le temps à encore changé et la lumière est trop mauvaise d'autant que je suis à contre-jour. Je bricole dans l'affût, histoire de ne pas être venu pour rien. Fin de la sortie sous une fine pluie qui ne dure pas.


Jean-Luc La Fontaine




mercredi 21 juin 2017

ALERTE ENLEVEMENT !


    Le printemps est arrivé, les oiseaux du jardin ont commencé à inspecter les lieux les plus favorables pour nicher.
     Le trou sous le toit visité dès le mois de mars successivement par les moineaux domestiques, puis les mésanges charbonnières, sera cette année encore occupé par les mésanges bleues.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

    Après une période très calme, mi-avril les mésanges commencent les allées et venues: les petits sont nés.
    Puis les passages s'accélèrent. Fin avril, le ravitaillement des petits atteint un rythme incroyable: 1mn 45 à 35 secondes entre 2 entrées au nid!
    La nichée commence à gazouiller de plus en plus fort et les petits becs se bousculent désormais à l'entrée du trou.


    Pas très discrets ces petits!


  Ils sont vite repérés. Un geai qui semble tout d'abord curieux, intrigué et inoffensif, observe.





   Mais  rapidement, il tente l'approche des oisillons.


 Raté pour cette fois.

       Les petits terrorisés ont disparu au fond du nid. Silence. On n'entend plus rien.
    Paniquée, la mère protège sa nichée en essayant de chasser le geai.

     Le calme revient, le geai a disparu . En fait, il observe la situation, caché dans un arbre à proximité.
         Les petits se montrent à nouveau et tentent de fuir le danger en s'envolant


    Mais le geai veille et nouvelle attaque, un poussin est saisi au vol. Heureusement 3 poussins ont réussi à s'envoler.
    La vie calme a repris et la mésange a continué tranquillement à alimenter les oisillons restant.

    Quand au geai, l'aventure lui «a fait tourner la tête».

    Le pronostic vital est engagé, selon Oniris!






    Le geai qui nous semblait un bel oiseau, apportant un brin de couleur au jardin l'hiver, a perdu son aura et nous le voyons maintenant comme un vrai prédateur!


Conclusion : nid vu, nid connu, nid foutu !



Françoise et Jean-Louis




Grimpereaux et Sam Suffy

    Dans la littérature nous avons tous lu que les grimpereaux des jardins appréciaient les nichoirs du type «boîte à lettres » pourvu d’un trou d’envol de 26 x 60mm, ou mieux des nichoirs triangulaires avec trou d'envol sur le côté, ne comportant pas de fond, le tronc de l’arbre en faisant office.







Cliquez sur les photos pour les agrandir



    Les grimpereaux dans le milieu naturel, recherchent, plutôt qu’une cavité, une grosse écorce à demi détachée.


    Et bien à Carquefou, les grimpereaux sont plus modestes et plus opportunistes!





    Après avoir inspecté l'environnement, dès début avril, ils ont repéré un nichoir à mésange et visité cette cavité disponible.
    Et très vite, adoption des lieux et aménagement.

     
    Début mai, les allées et venues reprennent. Cette fois ce ne sont plus ni plumettes, ni brins de mousse qu'apportent alternativement les parents, mais bien des insectes, des papillons: des petits sont nés.
    Ils n'entrent jamais directement par l'orifice, ils montent le long du tronc, le contournent, se cachent quelques instants derrière le chêne, observent avant de venir déposer leur précieux ravitaillement.
  

Tout en surveillant  par sécurité l'environnement.


    Dommage, absents, nous n'avons pas assisté à l'envol.

                                                                                              Françoise et Jean-Louis

dimanche 30 avril 2017

sortie castor du 5 mai

La sortie castor du 5 mai est complète. Le nombre de participants étant très limité. Désolé pour les retardataires, rendez-vous l'année prochaine !

mardi 4 avril 2017

Pétition contre le glyphosate

Initiative Citoyenne Européenne contre le glyphosate

Monsanto nous empoisonne. Un rapport publié hier par l’association Générations Futures dévoile que 100% des échantillons analysés auprès de 30 cobayes contiennent du Glyphosate. Parmi ces cobayes, on compte de nombreuses personnalités telles que la chanteuse Emilie Loizeau, la journaliste Charline Vanhoenacker, la députée et ex-ministre Delphine Batho ou encore l’humoriste Guillaume Meurice. Ce résultat, à confirmer éventuellement sur un échantillonnage plus large, confirme une contamination généralisée de la population par le glyphosate ! Plus inquiétant encore, la concentration moyenne de glyphosate trouvée était de 1.25 ng/ml d’urine soit 12,5 fois la concentration maximale admissible pour un pesticide dans l’eau de 0.1 ng/ml.

La Commission européenne doit décider de la ré-autorisation du glyphosate. Le lobbying de l’industrie chimique sera intense… Mais les citoyens peuvent changer les choses !

Un produit classé cancérigène

Le glyphosate est un herbicide élaboré par Monsanto en 1974. Sa toxicité pour l’Homme et pour l’environnement suscite de nombreux débats, et les études à ce sujet se suivent et se contredisent.
En mars 2015 cependant, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont réuni 17 experts pour examiner toutes les études disponibles… Et le glyphosate a été classé comme cancérogène probable pour l’Homme.

En 2016, la Commission européenne envisageait de ré-autoriser l’usage de cet herbicide pour 15 ans, mais au vue de la mobilisation record de milliers d’européens, la durée a été finalement revue à 18 mois. Un grand pas à la hauteur de la mobilisation citoyenne attendue.

Objectif : 1 million de signatures pour faire entendre l’opposition


Alors que nous sommes parvenus au terme de ces 18 mois, une Initiative Citoyenne Européenne, intitulée « Arrêtons le glyphosate » et soutenue par plus de 54 associations à travers toute l’Europe, appelle à s’opposer définitivement à l’autorisation du glyphosate.

À cet effet, cette initiative citoyenne invite à :

  • Interdire les herbicides à base de glyphosate, dès lors que des liens ont été établis entre une exposition à ceux-ci et l’apparition de cancers chez l’Homme et que l’utilisation de ces produits a provoqué des dégradations des écosystèmes,
  • Faire en sorte que l’évaluation scientifique des pesticides aux fins d’une approbation par les autorités de régulation de l’UE s’appuie uniquement sur des études ayant été publiées, commandées par les autorités publiques compétentes et non par l’industrie des pesticides,
  • Fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides en vue de parvenir à un avenir exempt de pesticides.

Pour vous opposer à la ré-autorisation du glyphosate, signez l’Initiative.

Petite astuce : si vous estimez que certains des renseignements demandés dans le formulaire sont trop indiscrets ou pourraient être détournés, remplacez les par des données neutres, car ils sont obligatoires pour faire valider votre signature : voir ici, en page 5.

Des alternatives au glyphosate... 

et autres herbicides chimiques existent, en voici quelques unes.

dimanche 26 mars 2017

Chroniques du marais de Goulaine

   Mi-mars, il est temps d'aller jeter un oeil à la héronnière du marais. Début février, une fois la chasse fermée, les hérons cendrés étaient vite revenus visiter leurs colonies. Depuis, nous n'étions pas retournés dans les affûts après les travaux de réfection. Premier affût, à part les cendrés, le marais paraît encore vide. Deux Grandes Aigrettes sont posées dans une bouillée de saules où elles nichaient l'année dernière. Les plumes ornementales de leur dos sont magnifiques, heureusement que la mode des plumes sur les chapeaux est révolue. Plus bas deux Bihoreaux gris sont cachés dans les saules, mes premiers de l'année.
   Un couple de Canards colverts déambule entre les roseaux, ce qui n'est pas du goût d'une foulque qui entame une guérilla pour les éloigner.

   Trois Spatules blanches viennent se percher au sommet d'un saule. Au premier coup de jumelles, nous remarquons que l'une d'elles est baguée. Nous arrivons à lire la combinaison complète, ce qui n'est pas toujours possible. Avec le temps, certaines couleurs deviennent difficile à déterminer: le jaune devient orange, le blanc tire sur le jaune... Arrivé à la maison, j'enverrai la donnée à un responsable du baguage des spatules en Loire-Atlantique.

   Nous partons pour le deuxième affût. Arrivés au point où nous débarquons d'habitude, une surprise nous attend, un cadavre de sanglier flotte dans la douve ! Et depuis un moment vu l'odeur !
   Nous ne nous attardons pas. Une fois dans l'affût une autre surprise : un couple de Grèbe huppé est en train de s'installer  au milieu de la placette que nous avons dégagé en coupant les roseaux en janvier. Ils ont commencé à accumuler des végétaux pour la plateforme du nid. De temps à autres, la femelle monte sur le nid et s'aplatit, semblant demander l'accouplement, mais le mâle paraît plus intéressé par l'apport de végétaux pour charger la construction, qui s'enfonce encore sous le poids de sa partenaire...
   Nous verrons dans une semaine si l'installation de ces magnifiques oiseaux est définitive.
  
   J'ai reçu la réponse de Loïc Marion, il a bagué cette spatule en mai 2014 à Besné 44 et c'est son premier contrôle, aussi pense-t-il qu'elle a hiverné depuis en Afrique.

Photos André et JLN
Jean-Luc Le Voyeur