mardi 24 mars 2015

Observatoire Rapaces

L’article suivant est un résumé tiré du site Observatoire-rapaces.lpo.fr. Nous vous invitons à suivre ce lien pour de plus amples informations.
Qu’est ce que l’Observatoire Rapaces
C’est la suite de l’Enquête Rapaces, lancée entre 2000 et 2002, lors duquel un recensement de tous les rapaces diurnes présents sur 1230 carrés de 25km², répartis sur toute la France, avait été réalisé, donnant lieu à l’édition d’un atlas « Rapaces diurnes de France » aux éditions Delachaux et Niestlé.
Suite à cet inventaire, il a été proposé de poursuivre cette enquête annuellement avec un échantillonnage restreint et le même protocole que l’enquête 2000/2002. Le projet consiste à inventorier chaque année, avec un recensement exhaustif des rapaces nicheurs, au moins un carré de 25km² par département. Ce carré, de 5x5 km, est centré au centre des carte IGN série bleue 25.000ème.
Des simulations du CNRS de Chizé ont montré, qu’avec 20% des carrés couvrant la toute France, qu’il était possible de suivre l’abondance nationale d’une quinzaine d’espèces communes.
Ce suivi annuel doit permettre d’accroître et d’affiner les connaissances sur l’état des populations et de dégager les tendances et évolutions au sein des rapaces diurnes de France.

Notre enquête 2015
Cette année, le CEPS s’est porté volontaire pour recenser le carré de la carte 1322O Riallé Ligné, tirée au sort. Nous sortons de « notre zone habituelle» mais cela sera une expérience enrichissante pour ceux qui n’ont jamais participé à ce type d’enquête. Pour le moment, nous sommes trois à y participer la semaine : Jean-Christophe, André et Jean-Luc.
Le carré central couvre une partie des communes de Ligné, Mouzeil, Couffé et les Touches.
Nous avons été agréablement surpris de retrouver des prairies naturelles de pâturage extensif. De nombreuses haies, avec des arbres de grande taille, bordent les parcelles. De nombreux arbres isolés, vestiges de l’ancien maillage bocager, supportent souvent d’anciens nids de corneilles susceptibles d’accueillir des nichées de Faucon crécerelle. Les bosquets sont peu fréquents. Deux sapinières, dont une avec des arbres de grande taille pourront peut-être révéler la nidification de l’Epervier d’Europe.
A cette mi-mars, nous avons profité de l’absence de feuilles sur les arbres pour repérer d’anciens nids de corvidés et aires de buses. Nous avons assisté à 4 accouplements de buses variables et la visite de plusieurs nids, des apports de matériaux, ce qui ne veut malheureusement pas dire que ces nids seront ceux qui abriteront des nichées. Il est encore un peu tôt et les couples peuvent encore changer d’avis, suivant les dérangements, le voisinage d’autres couples ou de la corneille noire qui se révèle être une harceleuse de premier ordre. Les buses variables sont présentes dans tous les carrés prospectés. Il n’est pas rare de voir voler 4, 6 ou 8 buses ensemble, puis tous les oiseaux se dispersent, ce qui ne facilite pas le repérage des territoires.
Trois visites de nid par des crécerelles ont été notées. La population de ce faucon paraît moins importante que celle des buses.
L’épervier n'a été noté seulement que deux fois, mais c’est un oiseau fugace et rapide, donc beaucoup plus difficile à détecter que le crécerelle. Pourtant ses parades sont souvent démonstratives et spectaculaires, mais il est nettement plus rare.
Le Busard St Martin a également été repéré mais ce ne sont peut-être que des hivernants ou des migrateurs.
Un milan noir a été vu en vol hier, ne reste plus qu'à attendre le retour du faucon hobereau.
Jean-Luc
Photo:  Pose déjeuner, avec Denise, du groupe LPO Ancenis et Marie-Christiane,
groupe LPO Sud-Loire / Pays-de-Retz, qui nous ont amicalement prêté main-forte.